Et si la sophrologie vous aidez ?

Raison, émotions et Sophrologie
« Mais pourquoi j’ai pris cette décision ? »
« Pourtant on m’avait dit de ne pas faire ça … »
« Qu’est-ce qui m’est passé par la tête ! »
Vous aussi vous avez déjà réagi comme ça ? Et peut-être même que vous avez vécu l’effet « série » et que les mauvaises décisions se sont enchainées ?
Yes bienvenu au club ! alors on va prendre la ( bonne ) décision d’aller vers de meilleures décisions ensemble !
Super ! Mais comment faire…
J’ai enquêté pour nous afin de comprendre comment nous prenons nos décisions et quels liens faire entre la raison, les émotions et la Sophrologie, je vous raconte.
Que se passe-t-il quand on prend une décision ?

Une question de balance entre récompense et effort
Et oui ! notre énergie étant précieuse, notre cerveau en bon pilote et centre des décisions, a été conditionné pour préserver « la machine » notre corps.
Pour évaluer une décision et surtout les options et alternatives potentielles, il va peser le ratio effort/récompense. Chercher un maximum de récompense pour un faible effort, c’est ce que nous explique cet article de l’institut du cerveau.
C’est d’ailleurs ce que font les animaux, par exemple lorsqu’ils chassent. Les félins par exemple vont observer le troupeau, détecter l’animal en faiblesse, le plus accessible et calculer que c’est celui qui devrait être le plus facile à chasser donc coûter moins d’effort et offrir un bon repas, malin le lynx… 😉
C’est une simple question de survie et de protection de nos ressources naturelles.
Revenons à nous, car je ne sais pas vous mais je me demande rarement quelle gazelle je vais chasser 😊.
Prenons un exemple bien lyonnais : je vais faire une super randonnée, après plusieurs heures je commence à fatiguer, deux choix s’offrent à moi : renoncer et repartir ou finir de gravir le chemin est admirer une superbe vue. Mon cerveau va alors effectuer une évaluation de ce que j’ai a gagné ou à perdre pour faire son choix.
Pour évaluer les choix de très nombreux aspects entrent en jeu
Notre cerveau va aller puiser dans nos expériences vécues positives et négatives ce que nous avons vécus de similaires. Mais aussi ce qu’on lui a raconté, les liens avec d’autres expériences, ce que vous avez lu,… Il remplit petit à petit des données pour former son choix et quand il a assez de données il prend sa décision.
Dans le cas de la randonnée, un randonneur averti qui aura vécu beaucoup de belles randonnées pourra peut-être se rappeler des merveilleux paysages qu’il a vu, que la redescente va plus vite et que la fatigue est passagère, il prendra peut-être donc la décision de continuer car il aura estimé que « la récompense est haute » et « le coup de l’effort mesuré ».
Raison et émotions est-ce compatible pour prendre nos décisions ?

Souvenez-vous de vos années scolaires, la raison au premier plan
Toute notre éducation a été jusqu’ici basée sur le fait de développer notre côté « pensée rationnelle » en minimisant les émotions voir en inhibant leur existence. Se baser sur des faits, si possible déjà prouvés, capitaliser sur des apprentissages ayant déjà démontrés leurs bénéfices ect.
Vous la voyez la pensée cartésienne ? les chiffres, les données, les analyses, …
Personnellement même si j’ai appris à le faire, j’ai toujours eu du mal à me baser sur ces notions et uniquement celles-ci pour prendre une décision.
Nous devrions être donc des pros pour prendre des décisions rationnelles
Et pourtant ce matin comment avez-vous choisi votre tenue ? quand vous allez au restaurant qu’est-ce qui vous fait choisir ce que vous allez commander ?
Le nombre de calories ? les apports nutritionnels des aliments ?
Non, pas que… la notion d’envie, de plaisir, de sensations agréables vont entrer en jeu.
Les chercheurs ont découvert que les circuits de prises de décisions sont très complexes et induisent beaucoup de zones du cerveau différentes en dehors du cortex préfrontal, siège de l’analyse et viennent aussi solliciter les zones liées aux émotions.
Quel est votre canal préférentiel pour prendre une décision ?
D’ailleurs en y repensant, mon profil MBTI (si vous connaissez cette évaluation de profils psychologiques répandues dans les entreprises partout dans le monde) me donnait bien une perception intuitive et sensitive (INFJ – N pour intuition et F pour feeling / sentiment). Ma base décisionnelle se base donc plutôt sur mes ressentis conscients ou inconscients. (pourtant mon prof de maths a beaucoup persévéré avec moi :p ) Je vous invite d’ailleurs fortement à découvrir votre profil via ce lien très bien réalisé et gratuit. Je découvre mon profil MBTI
Une clef précieuse pour mieux se connaitre et aussi mieux comprendre les autres, leurs prises de décisions et leur mode de fonctionnement. Au travail cela peut s’avérer très intéressant pour mieux travailler ensemble. Personnellement je m’en sers même dans ma vie privée et tous mes proches ont déjà fait leur test 😉.
Etes-vous plutôt type « avocat », « aventurier », « directeur »… laissez-moi en commentaire de l’article pour me partager votre profil MBTI 😉
La complémentarité Raison & Emotion dans la prise de décision
Côté raison : le cortex préfrontal
Selon Wikipédia « Cette région est le siège de différentes fonctions cognitives dites supérieures (notamment le langage, la mémoire de travail, le raisonnement, et plus généralement les fonctions exécutives). C’est aussi la région du goût et de l’odorat. »
On l’appelle le cerveau de l’intelligence et du sang froid, c’est dire ! C’est lui qui va contrôler les émotions, il régule aussi l’attention. Vous pouvez un peu le voir comme la partie de notre cerveau la plus « évoluée », la plus humaine aussi car c’est principalement lui qui fait toute notre singularité.
A noter : en cas de dépression et trouble anxieux les chercheurs ont remarqué que l’activité du cortex préfrontal était en baisse notamment dans la gestion des neurotransmetteurs liés au bien-être. C’est ce qui expliquerait en partie que les personnes puissent avoir des troubles cognitifs (mémoire, attention ect) et donc des troubles dans leur prise de décisions.
Côté émotions
Selon Antonio Damasi, très célèbre docteur en neuropsychologie les sensations et donc sentiments associés seraient à la base de la pensée et non l’inverse.
Cela partirait de notre corps, de nos sens, pour former des informations remontées via notre système nerveux jusqu’au cerveau qui traiterait les informations. Grâce à leur mémorisation, leur accumulation, la pensée cognitive se formerait et se développerait.
Ainsi pour lui, plus nous avons conscience de nos sentiments/émotions et plus notre réponse à notre environnement est appropriée (homéostasie) car en perpétuelle adaptation non pas en lien avec l’imaginaire que nous en avons mais avec la réalité concrète de monde qui nous entoure.
Vous me suivez ? pour schématiser, tout ne viendrait pas du cerveau pour aller vers le corps mais du corps pour aller vers le cerveau. Ainsi les émotions/sensations seraient à la base de la pensée.
Je vous laisse découvrir ce monsieur plutôt passionnant au travers de cette vidéo interview.
Les émotions c’est quoi ?

Vous connaissez probablement déjà certaines émotions dites les émotions fondamentales selon Paul Ekman psychologue américain : la colère, la joie, le dégoût, la tristesse, la surprise.
Il existe bien sur un panel bien plus vaste et varié selon par exemple l’intensité perçue. On pourrait assimiler les émotions aux couleurs. Il y a les couleurs primaires et une déclinaison, un mélange selon le degré qui produit des dérivés de couleurs. Dans les émotions citons quelques exemples comme : l’anxiété, l’optimisme, l’excitation, la confusion, le désespoir…
Pourtant donner une définition précise reste difficile et les chercheurs ne sont pas encore accordés sur le sujet.
Après une vaste recherche sur internet voici une définition assez complète et simple à mon sens.
« État de trouble, d’agitation aux causes multiples, qui survient de manière brusque, qui peut s’accompagner de troubles physiques (rougeurs, tremblement) et de modifications physiologiques (accélération cardiaque, libération d’hormones…) »
On peut noter des éléments qui les caractérisent :
- On peut percevoir une émotion selon ce que l’on pense et ce que l’on ressent dans son corps
- Il semblerait que nous pensions et ressentions des choses très similaires dans les « symptômes » d’une même émotion
Les émotions sont un vrai moteur dans nos vies. D’ailleurs son origine vient du verbe « émouvoir » qui vient lui-même du terme « motion » ou « mouvement ». cela définit bien qu’une émotion est une impulsion à faire quelque chose.
Les émotions seraient donc un des éléments déclencheurs et nécessaire pour agir dans une prise de décision.
D’ailleurs, si vous réfléchissez à toutes ces actions que vous faites parce que vous en aviez très envie ? Au-delà de votre réflexion analytique… je pense que les exemples sont nombreux !
(Oui parce qu’il serait plus raisonnable de ne pas regarder le dernier épisode de votre série préférée et de vous coucher… pourtant… 😊)
Découvrez un article intéressant expliquant plus en détails ce qu’est une émotions.
Quelques exemples de bénéfices des émotions
Une aide à la mémorisation
En pédagogie et dans les sciences de l’apprentissage, il est prouvé qu’un enseignement est mieux retenu s’il a provoqué une émotion associée.
D’ailleurs pour diverses raisons, les émotions sont de plus en plus prises en compte dans l’éducation. Que ce soit au sein des classes comme dans l’encadrement. Et la crise sanitaire du covid a fortement accéléré leur intégration devenue presque vitale.
Je vous partage ici un article intéressant sur les émotions et le management des organisations scolaire.
Ou encore cette mini vidéo TikTok très bien réalisée sur l’émotion de l’anxiété et pourquoi l’intelligence émotionnelle a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années (je l’adore !)
La communication entre humains (et avec les animaux)
Les émotions et leur traduction sur notre non-verbal (posture du corps, mimiques du visage, intonation de la voix…) sont aussi autant d’indices sociaux pour comprendre dans quel état se trouve une personne en face de soi. Elles permettent d’anticiper son comportement et savoir donc s’adapter face à ce comportement.
De nombreuses études ont montré que ces indices étaient fondamentaux dans nos choix de tous les jours de façon consciente ou inconsciente.
D’ailleurs les personnes souffrant de troubles autistiques par exemple, ne possèdent pas toujours cette capacité de décryptage. Cela les placent en grande difficulté sociale à comprendre l’autre et à se faire comprendre.
A noter que certains animaux ont également développé cette capacité de perception. Vous avez du remarqué que votre chien ou votre chat était peut-être moins présent lorsque vous étiez en colère ou venait facilement à vous lorsque vous étiez joyeux ? ce sont des champions de perception ! Ils arrivent à décrypter dans vos gestes ou encore votre timbre de voix, si c’est mieux pour eux de venir vers vous…ou non !
Comment nos émotions peuvent-elles influencer nos décisions ?

Selon le docteur Jennifer LERNER titulaire de la chaire gestion et science de la décision à Harvard, il existe dans la prise de décisions 3 sortes d’émotions. Celles-ci peuvent intervenir et en choisissant lesquelles à privilégier nous pourrions mieux maîtriser nos décisions.
Les émotions intégrales
Ce sont les émotions que nous allons ressentir au moment où la décision se pose. Elles ont ce côté instinctif, voir intuitif.
On va évaluer les choix et options possibles et ressentir que c’est « agréable » ou « moins agréable ».
Ce sont des émotions intéressantes car elles sont basées sur la connaissance de notre être. En affinant notre écoute aux signaux envoyer nous pourrions plus facilement orienter un choix selon ce qui est « bon » pour nous.
Les émotions incidentes
C’est l’état émotionnel dans lequel nous nous trouvons avant d’être face à cette décision ou indépendamment de celle-ci.
Par exemple : vous venez de vous disputer avec votre conjoint, la colère ressentie aura une incidence sur la vitesse de conduite que vous allez adopter. D’autant plus que selon l’émotion celle-ci va accentuer ou inhibé certains paramètres qui aurait permis d’analyser la situation autrement.
Pour reprendre cet exemple : la colère est une force motrice, quand nous ressentons de la colère un regain d’énergie émerge et nous passerons plus facilement à l’action en percevant moins les risques liés à la prise de décision. Comme prendre un virage à une vitesse inappropriée pensant contrôler facilement la trajectoire du véhicule ou en percevant mal la dangerosité du virage ou encore le manque de visibilité.
Et plus une émotion est forte et plus elle rétrécie notre capacité à analyser.
Il faut donc vraiment se méfier de notre prise de décision si notre niveau émotionnel est fort car cela pourrait fortement biaiser notre jugement.
Les émotions anticipées
Les émotions anticipées, c’est la capacité à se projeter dans la conséquence de chacune des options envisagées et l’émotion qu’elle pourrait procurer.
Une visualisation anticipée du résultat.
Elles seraient donc des émotions aussi à développer. Notamment pour percevoir le bénéfice à long terme et pas que la « récompense » immédiate produite par tel ou tel choix.
Ce principe est très bien expliqué dans cette vidéo Sander professeur à l’université de Genève.
La Sophrologie une aide pour prendre la bonne décision

La Sophrologie devient donc intéressante comme outil au service de nos décisions en régulant nos émotions.
Tout d’abord mon approche se veut pédagogique c’est-à-dire que je suis convaincue qu’en apprenant mieux à savoir comment nous fonctionnons et d’un point de vue du corps aussi, nous sommes mieux en capacités d’actionner nos ressources à bon escient.
Découvrez-moi et ma manière de me servir de la Sophrologie, me découvrir.
La Sophrologie pour développer l’écoute de soi
La Sophrologie permet d’apprendre à placer son attention sur soi. Je vous guide par ma voix en déplaçant votre attention sur vos sensations, pour sortir du mental qui prend très généralement beaucoup de place. Cela nous coupe de notre corps et de nos premiers ressentis.
Ces ressentis précieux comme nous l’avons vu pour capitaliser sur les émotions intégrales, qui aide à la bonne prise de décision.
On en revient aux bases, à ce qui nous ancre dans le monde matériel et nous permet donc de mieux appréhender notre environnement et savoir comment notre personne se positionne par rapport à ça. Ce qui est bon de ce qui les moins et de façon plus instinctive et moins analysées avec les filtres de ce qui nous conditionne (normes sociales, éducation ect).
On en revient à votre essence, votre nature, vous à l’état plus brut. Vous souhaitez en discuter avec moi, prenons un temps d’échange ensemble.
La Sophrologie calme l’état émotionnel fort et apaise les émotions négatives
Nous avons vu plus haut que nous devions nous méfier de nos émotions incidentes, celles qui nous submergent indépendamment d’une décision à prendre et pourraient l’influencer négativement.
Lors d’une séance de sophrologie, nous revenons sur les sensations corporelles ce qui a tendance à faire naturellement descendre le niveau de stress, même si dans une prise de décision celui-ci peut être un atout (voir mon article « mon stress un atout santé ? ».
Grâce à des mouvements de relaxation dynamiques, nous calmons les émotions fortes. Découvrez comment se passe une séance ou contactez moi pour me poser vos questions.
Ces mouvements permettent de calmer les symptômes par exemple une respiration courte, une accélération du rythme cardiaque, pour revenir à un équilibre entre le corps, les pensées et les émotions.
Ainsi vous mettez toutes vos chances de ne pas être envahi par des émotions non désirées et parasites pour prendre la bonne décision.
La Sophrologie développe la capacité à la visualisation future
Enfin, la Sophrologie s’appuie sur un élément de plus en plus réputé dans nos vies actuelles : la visualisation positives.
Pour rappel, notre cerveau a cette faculté incroyable de ne pas avoir besoin de vivre réellement une expérience pour ressentir et ancrer les bénéfices d’une situation qu’il a réussi à imaginer.
Nous avons vu que pour aider à prendre une bonne décision les émotions anticipées pouvaient être de vraies alliées.
Tout au long d’une séance de Sophrologie nous travaillons sur la visualisation positive, son ancrage dans votre corps en lien avec l’objectif que vous vous êtes fixé.
Contactez-moi pour échanger sur votre objectif de décision.
Travailler la partie raison
Concernant la partie plus rationnelle et analytique d’autres outils existent également. Notamment l’introspection et le coaching.
Je vous partage deux liens, dans lesquels vous trouverez des exercices à réaliser pour booster votre cortex préfrontal 😉.
Comment savoir si je prends la bonne décision ? (embarqueavecmoi.fr)
Prendre une Bonne Décision : 8 techniques | David Laroche
EN RESUME

En conclusion, après ces différentes recherches, j’en conclue que pour réussir à prendre de bonnes décisions, travailler la partie raison ne suffit pas. Il faudra obligatoirement prendre en compte aussi la partie « émotion ». Travailler sur ses émotions permet d’optimiser ses chances de prendre la bonne décision… pour Soi.
En effet, une vigilance me semble nécessaire à rappeler. La bonne décision est propre à chacun, car nous sommes tous différents, avons tous eu un vécu et un parcours de vie différent, nos décisions doivent donc être bonnes avant tout POUR NOUS-MEME et non la conformité sociale. Ainsi la seule manière de réussir et de vous connaitre toujours mieux !
Et n’oubliez pas l’un de mes mantras préférés « je ne perds jamais, soit je gagne, sois j’apprends ».
Alors n’ayez pas peur de prendre des décisions et de vous tromper, vous vous donnerez plus de chances de mieux vous comprendre pour la prochaine décision.
Je peux vous accompagner avec plaisir sur le chemin de vos réflexions, discutons-en ensemble !